Au seuil d'une nouvelle bataille balistique que la Résistance palestinienne a toutes les raisons du monde de déclencher, au rythme de crimes commis en Cisjordanie où aucun jour ne passe sans que des civils palestiniens ne se fassent buter par les criminels de guerre sionistes, bataille qui tout compte fait pourrait commencer dès le mardi soir avec une première salve de missiles contre Qods occupé puisque la fameuse manif des "drapeaux" a été autorisée, l'ex-commandant en chef d'AMAN, Aaon Libran, fait publier un article dans les colonnes d'Israel Hayoum. Après avoir jugé "impossible" l'idée d'une coexistence État Palestinien/Israël, l'intéressé écrit : ...S'il y a un État palestinien, il sera dirigé par le Hamas et ...s'il y a le Hamas en Cisjordanie cela veut dire qu'Israël subira à chaque escalade bien plus que les 4300 missiles et roquettes tirés au mois de mai ... Et pourquoi? Pour la simple et bonne raison qu'il n'existe plus aucune contrainte pour que les Palestiniens dissimulent leurs lances-missiles en sous-sol, ou qu'ils cultivent des champs à missiles comme ils l'ont fait pour ce récent face-à-face.
Au fait, tout au long de 11 jours qu'a duré la guerre de mois de mai, les coups navals et aériens se sont entrecroisés : il y a eu ces missiles antinavires qui ont visé l'oléoduc Eilat-Ashkelon, les réservoirs d'Ashkelon ou encore une corvette Sha'ar chargée entre autres corvettes d'assurer la protection du champ gazier offshore Tamar, puis Israël a assisté, ahuri, à l'émergence du facteur "sous marin piégé" soit cet espèce de drones sans pilote navals que posséderait Gaza et qui transporte 50 kg d'explosif et qui a été lancé de façon parfaitement éclair contre les sites gaziers, poussant les Israéliens à mettre les verrous sur Tamar, et Chevron et les Émiratis à retirer leurs fonctionnaires d'Israël.
Mais ceci n'est que l'envers du décor : Tel Nof se situe à quelques kilomètres du complexe de la base aérienne secrète ou réputée ainsi de Sdot Micha, où les armes nucléaires israéliennes seraient stockées. Juste au sud de l'aire d'entraînement des IRBM sionistes Jericho 2, se trouvent plusieurs bunkers durcis qui abritent des bombes à gravité nucléaire pour les avions situés à la base aérienne de Tel Nof. Mais les "stocks nucléaires occultés" d'Israël n'en restent pas là.
The National Interest, l'une des revues américaines les plus acquises à la cause sioniste vient de publier un article selon laquelle Israël disposerait des armes nucléaires sous la mer. Entre 80 à 300 ogives nucléaires Jéricho, stockées dans les arsenaux militaires d'Israël :
« La base de la théorie est que la possession d'une arme nucléaire portable sur les sous-marins de combat va dans le sens de la concrétisation de la théorie de la dissuasion nucléaire, et cela est en vérité un message aux ennemis d'Israël qu'il peut lancer une attaque préméditée contre l’ennemi si celui-ci frappe ses bases terrestres. »
« Les armes nucléaires installées sur les sous-marins ont, ajoute The National Interest , un objectif plus politique que militaire, car elles envoient un message fort de menace à l'ennemi pour l’empêcher d'envisager une attaque nucléaire inattendue. Cet arsenal nucléaire d'Israël dispose de 80 à 300 bombes nucléaires, capables d’être tirés par des missiles balistiques israéliens “Jéricho” qui les transportent. »
Le commandant de l'unité des forces d'élite des Brigades Al-Qods a fait part d'entière disponibilité de cette unité à faire face au régime sioniste. Il a averti que les tunnels de Gaza seraient le cimetière des forces d'occupation. Abou al-Baha, commandant de l’unité d’élite des brigades Al-Qods, la branche militaire du Mouvement du Jihad islamique a déclaré : « Les brigades Al-Qods ont désamorcé les complots de l'ennemi visant à cibler les combattants de la Résistance dans les tunnels souterrains de Gaza et elles se préparent pour entrer dans le champ de bataille en attendant les ordres de leurs commandants. Nous travaillons à élargir notre capacité de combat à l'intérieur des tunnels qui ne tarderont pas à devenir le cimetière des forces d'occupation et l'ennemi verra notre puissance à l'intérieur des territoires occupés en 1948, en terre, en mer et dans le ciel. Notre mission est de défendre le peuple contre l'invasion des occupants et l’ennemi sera surpris lorsqu’il se heurtera à nos mesures-choc. Ce qui est important à ce stade, c'est la force opérationnelle de nos combattants sur le terrain et elle est inclusive et croissante depuis la fin de l'Epée de Qods. »